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Au revoir toi - la maison

Cécile Bouffard, Jeanne Chopy, Margaux Lelièvre, Lou Parisot, Chloé Piot, Anne-Marie Rognon, Félicie Roland & une sélection de pièces de la collection particulière* avec Dominique Blain, Delphine Caraz, Marc Chopy, Julie Digard, Nadia Agnolet & Vanessa Dziuba, Marcel Loubert, Laura Pardini, Louise Porte, Françoise Rousset, Marguerite Soulier, Frédéric Storup, Carmelo Zagari

15/10/22 > 16/09/22

❝ Au revoir toi est une exposition collective qui prend forme en deux actes. Le premier a lieu hors les murs dans une maison à Saint-Étienne, les 15 et 16 octobre 2022. Les œuvres sont exposées dans toutes les pièces de cette maison en tenant compte des possibilités et des contraintes offertes par ses espaces. Suite à ces deux jours de monstration, elles seront ensuite décrochées et raccrochées au basculeur. Repensée spatialement pour ce second lieu, l’exposition se verra alors «re-vernie» le 22 octobre et continuera jusqu’au 13 novembre.
Cette maison porte les mythologies individuelles écrites au fur et à mesure qu’elle fut habitée. Elle est vêtue de traces de transitions, d’âges grandissants, de chutes et de changements. C’est en imaginant toutes ces histoires que nous commissarons cette double exposition. Les oeuvres choisies évoquent des quotidiens et des objets usuels dont on pourrait se saisir tout en restant à côté de la réalité, comme un souvenir devenu incohérent, devenu irréel. Car c’est aussi ça cet évènement, déplacer ce qui a été un lieu de vie vers un lieu rempli d’imaginaire et de potentiel.
Dans cet espace biscornu, les oeuvres circulent et les spectateur·ices naviguent entre elles. Les pièces présentées se répondent, se frottent, se modifient et interagissent les unes avec les autres pour composer un nouvel assemblage, une nouvelle installation. Elles communiquent avec le lieu qui, parce que c’est avant tout un espace domestique, vient les teinter d’un quotidien et d’une utilité factice. En contrepoids, comme une réplique, elles habitent et modifient l’espace à leur tour, elles en font un lieu public en déplaçant son intimité vers une sensibilité collective.
Voici le premier acte, la première exposition, qui n’est finalement qu’une moitié et qui sera réinterprêtée, réactivée au basculeur. On rejouera alors l’au-revoir en y mettant peu à peu une distance amusée pour recommencer différemment.
Nous ne pouvons pas savoir ce que nous réserve le second acte, si ce n’est qu’il faudra reconstruire sans reproduire. Il peut être est assez rare de voir deux fois la même oeuvre dans un intervalle de temps si court, alors scrutons cette première partie et fantasmons la suite, puisque l’expérience n’est pas encore finie. ❞
co·co (Jade Lièvre et Lola Fontanié)

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